En 1977, Keith Spicer, premier Commissaire aux langues officielles du Canada, a rencontré des parents à travers le pays qui souhaitaient que leurs enfants apprennent le français comme langue seconde (FLS), mais qui se heurtaient à des obstacles au sein de leurs conseils scolaires locaux. Cette même année, Spicer a organisé une conférence nationale réunissant des parents partageant cette vision, ce qui a mené à la création de Canadian Parents for French, un groupe de revendication dont la mission était de faire en sorte que tous les enfants aient la possibilité de devenir bilingues au sein du système scolaire canadien. L’organisme a ensuite mis en place des sections autonomes dans chaque province, chacune avec son propre conseil d’administration élu ainsi que ses propres programmes et efforts de plaidoyer à l’échelle provinciale. Lorsque Canadian Parents for French a entrepris une centralisation de ses opérations à Ottawa, la section du Nouveau-Brunswick a risqué de perdre son autonomie en étant intégrée à un bureau régional atlantique situé à Halifax. Notre conseil d’administration a jugé que cette structure ne répondrait pas aux besoins particuliers du Nouveau-Brunswick, seule province officiellement bilingue du pays.

As Canadian Parents for French made organizational changes that centralized operations in Ottawa, the New Brunswick chapter risked losing its independence and being amalgamated into a single Atlantic regional office in Halifax. Our Board of Directors determined that this arrangement could not meet New Brunswick’s unique needs as Canada’s only officially bilingual province.